La perte de son animal de compagnie est souvent ressentie comme la perte d’un membre de sa famille. Chien, chat ou autre compagnon, ils partagent notre quotidien, nos joies, nos peines, et leur absence laisse un vide immense. Pourtant, ce sujet est encore souvent minimisé, comme si la douleur liée à la perte d’un animal devait être « moins forte » qu’un autre deuil.
En réalité, ce deuil est bien réel et mérite d’être reconnu.
Pourquoi la perte de son animal de compagnie est si douloureuse ?
Nos animaux ne sont pas seulement des compagnons : ils nous offrent une présence réconfortante, une affection inconditionnelle et une routine qui structure nos journées. Leur absence vient briser ces repères et cette douleur est amplifiée par :
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La relation unique et sincère que l’on entretient avec ces boules d’amour
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Le lien quotidien, souvent plus présent que dans certaines relations humaines
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Le sentiment de culpabilité (« aurais-je pu faire plus ? »)
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Le vide dans la maison, qui rend l’absence encore plus palpable
Les étapes du deuil
Comme tout deuil, la perte d’un animal se fait par étapes, qui ne suivent pas forcément un ordre fixe. Les étapes du deuil peuvent également survenir avant le décès de l’animal, lors de l’annonce d’un diagnostic difficile par exemple.
Souvent l’une des premières étapes qui nous frappe est le choc, le déni : il nous est alors difficile de réaliser que notre boule de poil est partie. Ensuite, nous ressentons généralement de la colère : envers la maladie, le vétérinaire, soi-même… Nous connaissons alors un sentiment profond, le cœur lourd, les larmes fréquentes, c’est la tristesse qui est là. Puis, au fil du temps, vient l’acceptation progressive, nous apprenons à vivre avec l’absence, sans oublier. Peu à peu, le sentiment de vide s’estompe et fait place à la gratitude des bons moments.
Il est important de se rappeler que chacun traverse ce chemin à son rythme, et qu’il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » manière de faire son deuil.
Maintenant que nous avons compris les étapes du deuil, voyons…
Comment apaiser sa douleur au quotidien ?
Même si la douleur ne disparaît pas immédiatement, certains gestes peuvent aider à traverser cette épreuve :
1) Exprimer sa peine
Des études en psychologie (notamment sur le processus de deuil) montrent que réprimer ses émotions prolonge et intensifie la souffrance. Parler de son animal, écrire ses souvenirs dans un carnet ou partager son vécu avec des proches de confiance active le processus naturel d’acceptation.
2) Créer un rituel d’hommage
Les rituels (comme allumer une bougie, garder une photo visible, ou planter un arbre en mémoire de son animal) sont reconnus comme des moyens symboliques qui facilitent le passage entre présence et absence. Ils aident le cerveau à intégrer la perte, tout en maintenant un lien affectif sécurisant.
3) Partager avec des proches bienveillants
La recherche en psychologie sociale montre que le soutien perçu (le fait de se sentir compris et validé) réduit significativement l’intensité émotionnelle des deuils. Choisir de s’entourer de personnes qui reconnaissent la profondeur de ce lien est donc essentiel.
4) Prendre soin de son corps
Le deuil fragilise l’équilibre physiologique : troubles du sommeil, baisse d’appétit, tension musculaire. Des pratiques comme la respiration profonde, la marche régulière ou le yoga aident à réduire la production de cortisol (hormone du stress) et à relancer les mécanismes d’apaisement naturel du corps.
💚 En tant que psychopraticienne, j’accompagne aussi les personnes confrontées à la perte d’un animal.
Si vous traversez actuellement cette épreuve, vous n’êtes pas obligé(e) de la vivre seul(e).
Située à 10 minutes d’Amiens sud (ou en visio), le cabinet est une bulle bienveillante pour exprimer votre peine, trouver les ressources pour vivre ce deuil plus sereinement et avancer, à votre rythme.
